Franz Liszt
(1811-1886) - Années de Pèlerinage (Complete)
Première année : Suisse / Year 1 :
Switzerland
La Vallée d’Obermann
(18:50)
Eglogue (33:17)
Le Mal du Pays (36:01)
Les Cloches De Geneve_ Nocturne (42:07)
Deuxième Année : Italie / Year 2 : Italy
Sposalizio (48:26)
Il Pensieroso (56:39)
Canzonetta Del Salvator Rosa (1:01:18)
Sonetto 47 Del Petrarca (1:04:07)
Sonetto 104 Del Petrarca (1:09:24)
Sonetto 123 Del Petrarca (1:16:05)
Après Une Lecture De Dante_ Fantasia Quasi Sonata (1:23:11)
Supplément : Venice & Naples / Venezia E Napoli
Gondoliera (1:40:10)
Canzone (1:46:10)
Tarantella (1:50:09)
Troisième Année / Year 3
Angélus! (1:59:28)
Aux Cypres De La Villa D'Este #1 (2:09:42)
Aux Cypres De La Villa D'Este #2 (2:17:01)
Les Jeux D'Eaux À La Villa D’Este (2:27:56)
Sunt Lacrymae Rerum, En Mode Hongrois (2:35:40)
Marche Funèbre (2:43:36)
Sursum Corda (2:51:48)
Eglogue (33:17)
Le Mal du Pays (36:01)
Les Cloches De Geneve_ Nocturne (42:07)
Deuxième Année : Italie / Year 2 : Italy
Sposalizio (48:26)
Il Pensieroso (56:39)
Canzonetta Del Salvator Rosa (1:01:18)
Sonetto 47 Del Petrarca (1:04:07)
Sonetto 104 Del Petrarca (1:09:24)
Sonetto 123 Del Petrarca (1:16:05)
Après Une Lecture De Dante_ Fantasia Quasi Sonata (1:23:11)
Supplément : Venice & Naples / Venezia E Napoli
Gondoliera (1:40:10)
Canzone (1:46:10)
Tarantella (1:50:09)
Troisième Année / Year 3
Angélus! (1:59:28)
Aux Cypres De La Villa D'Este #1 (2:09:42)
Aux Cypres De La Villa D'Este #2 (2:17:01)
Les Jeux D'Eaux À La Villa D’Este (2:27:56)
Sunt Lacrymae Rerum, En Mode Hongrois (2:35:40)
Marche Funèbre (2:43:36)
Sursum Corda (2:51:48)
Piano : Lazar
Berman
Stéréo recording
in 1977
Remastering in
2017 by AB
Label : Deutsche
Grammophon
Première
année : Suisse
En 1833, Franz Liszt rencontre Marie
d’Algoult. Ils quittent la France et arrivent à Genève. Au cours de ses excursions
comme au hasard de ses lectures, Liszt confie à son piano les impressions qu’il
ressent. Certaines de ses
pièces, vont constituer avec le temps, la 1er année de pèlerinage.
L’avant-propos de Franz Liszt qui figure en tête de la première édition définit
bien l’esthétique de ces pages : ‘’ A mesure que la musique instrumentale
progresse, elle tend (…) à devenir non plus une simple combinaison de sons,
mais un langage poétique plus apte peut-être que la poésie elle-même à exprimer
tout ce qui, en nous, franchit les horizons accoutumés, tout ce qui s’attache à
des profondeurs inaccessibles, désirs impérissables, pressentiments infinis.
C’est dans cette conviction (…) que j’ai entrepris l’oeuvre publiée
aujourd’hui, m’adressant à quelques-uns plutôt qu’à la foule, ambitionnant non
le succès mais le suffrage du petit nombre de ceux qui conçoivent pour l’art
une destination autre que celle d’amuser les heures vaines, et lui demandent
autre chose que la futile distraction d’un amusement passager.’’
Deuxième année : Italie
Liszt montre son
enthousiasme dans une lettre dédiée à Berlioz : ‘’ Le beau, dans ce pays
privilégié, m’apparaissait sous ses formes les plus pures et les plus sublimes.
L’art se montrait à mes yeux dans toutes ses splendeurs : il se révélait à moi
dans son universalité et dans son unité. (…) Raphaël et Michel-Ange me
faisaient mieux comprendre Mozart et Beethoven; Jean de Pise, Fra Beato,
Francia m’expliquaient Allegri, Marcello, Palestrina; Tricien et Rossini
m’apparaissaient comme deux astres de rayons semblables. Le Colysée et le Campo Santo ne sont pas
si étrangers qu’on pense à la Symphonie héroïque et au Requiem. Dante a trouvé
son expréssion pittoresque dans Orcagna et Michel-Ange; il trouvera peut-être
un jour son expréssion musicale dans le Beethoven de l’avenir.’’
Troisième année
C’est la route du
pèlerin qui poursuit sa quête de l’absolu. Liszt, devenu l’abbé Liszt, continue
à parcourir l’Europe. Sommes-nous si loin de ce que Liszt disait à sa mère en
sa vingtième année : ‘’La vie terrestre n’est qu’une maladie de l’âme, une
excitation que les passions entretiennent. L’état naturel de l’âme c’est la
quiétude.’’ Les jeux d’eaux évoquent la grâce du baptême car l’entrée du thème
s’accompagne de la promesse de Jésus Christ : ‘’Mais l’eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour communiquer la vie
éternelle.’’ Cette quête de Vérité, Liszt la cherche dans le feu passionné de
ses premiers amours (1er année), croit la rencontré dans l’art (2e année) et ne
la trouve finalement que dans le dépouillement qui conduit à Dieu (3e année).
Texte inspiré de celui de Guy Ferchault.
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